GIBERGUES
« Joli coquelicot »
Série : « C’est eux, c’est nous »
Huile sur toile – 2010 – 130 x 97 cm
Signature en bas à gauche – Titre, date, technique et dimensions au dos
Provenance : atelier de l'artiste
Series : « C’est eux, c’est nous »
Oil on canvas – 2010 – 130 x 97 cm
Signed lower left – Title, date, painting technique and size on the reverse
Origin : artist's studio
Référencement interne : "C'est eux, c'est nous" de 2012
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Autres vues :
Le mot du marchand
Le travail de GIBERGUES est très influencé par le cinéma. Ses personnages doivent en effet beaucoup à Frederico Fellini et aux créatures démesurées qui incarnent les fantasmes du réalisateur. Les personnages de GIBERGUES doivent aussi beaucoup aux poitrines plantureuses et à la sexualité vulgaire des héroïnes des films de Russ Meyer. Mais le regardeur attentif pourra aussi y découvrir des réminiscences d’un autre auteur sulfureux d’Hollywood : Eric Von Stroheim et son monde d’infirmes, d’obsédés sexuels, de « vamps » dépravées. Le travail de GIBERGUES est donc plus subtil qu’un regard superficiel et trop précipité pourrait le laisser supposer. Si ses portraiturés empruntent des usages vestimentaires et des postures que le cinéma nous a rendu familiers c’est dans le décalage entre ces modèles idéalisés et la réalité de tout un chacun que prend naissance le véritable propos de GIBERGUES : le portrait d’une société et de sa vulgarité inhérente plus que le grotesque de ceux qui s’en inspirent.
à propos de la série : la série « C’est eux, c’est nous » pourrait être un titre synthétique de l’ensemble du travail de Gibergues tant à regarder ses personnages on a l’impression de les avoir déjà croisés. Tant aussi, en s’observant un petit peu, on remarque qu’ils ne sont pas si éloignés de nous.
Word from the merchant
GIBERGUES's artworks are very much influenced by cinema. Indeed his characters owe much to Frederico Fellini and the disproportionate creatures who embody the director's fantasies. GIBERGUES's characters also owe much to the buxom breasts and vulgar sexuality of Russ Meyer's films heroines. But the attentive viewer can also discover reminiscences of another sulphurous hollywoodian author : Eric Von Stroheim and his world populated with disabled people, sex maniacs, depraved "vamps". GIBERGUES's work is therefore more subtle than a superficial and hasty glance could let it suggest. If his "portraited" borrow clothing and postures that the cinema has made familiar to us it is in the gap between these idealized models and the reality of everyone that is born the true purpose of GIBERGUES : the portrait of a society and of its inherent vulgarity more than the grotesque of those who draw inspiration from it.
related to the series : the series "C'est eux, c'est nous" could be a synthetic title for Gibergues's whole work so much the fact to look at his characters we have the impression we have already bumped into them. The same time, if observing ourself a little bit, we can notice that they are not so apart from us.
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